Fondée le 8 décembre 1858,
jour de la fête de l'Immaculée Conception, la chapelle située sur le Mont-Joli, à coté du cimetière de 1848 marque la visibilité du village.
création Yvan Marcou
Le style néo-gothique
Si les travaux de fondation et de charroi ont été accomplis par les paroissiens, la chapelle elle-même a certainement été édifiée par les professionnels très rompus au style remis au goût du jour au XIX° siècle par le mouvement artistique et intellectuel du romantisme (Victor Hugo, par son roman; Notre Dame de Paris, y a beaucoup contribué).
Ce style porte le nom de "néo-gothique", car il veut faire revivre le style gothique du Moyen Âge, dont il reprend le principaux éléments: prédominance des lignes verticales (clocher ou flèche par exemple), hautes verrières colorées, arcs brisés, voûtes en ogives, piliers fins et nervurés, décorations de feuilles d'acanthe ou de roses...
La France s'est alors couverte de bâtiments de ce style partout où l'on voulait construire "moderne"": c'est le cas par exemple au Bois-d'Oingt. Il a existé aussi une variante néo-byzantine à Fourvière ou Régnié-Durette.
Les Saint-Laurentais ont choisi le plus en vogue; le néo-gothique !
Le compte rendu de l'abbé Mure nous dit que "les travaux durèrent tout l'hiver": c'est nettement moins de temps que tout un siècle que durait, au Moyen Âge la construction d'un édifice gothique !
C'est que les méthodes de construction avaient bien changé: le pré-moulé avait remplacé l'art des tailleurs de pierres, l'esprit n'y était plus, la standardisation avait apporté à la copie une sorte de platitude terne dont souffre tous ces bâtiments du XIX° siècle.
Les archives nous ont hélas, pas laissé de traces de la construction.
Nous ne connaissons pas le nom de l'architecte, ni du maître d’œuvre, ni le coût de la construction, non plus que l'identité des donneurs d'ordre. Nous n'avons que le témoignage de la pieuse joie des paroissiens lors de la procession inaugurale en 1859. Cet attachement à leur chapelle ne s'est pas démenti jusqu'à ce jour: chaque année, au 15 août, un office religieux anime la chapelle. Tous les week-ends, in éclairage nocturne illumine le monument.
Ce style porte le nom de "néo-gothique", car il veut faire revivre le style gothique du Moyen Âge, dont il reprend le principaux éléments: prédominance des lignes verticales (clocher ou flèche par exemple), hautes verrières colorées, arcs brisés, voûtes en ogives, piliers fins et nervurés, décorations de feuilles d'acanthe ou de roses...
La France s'est alors couverte de bâtiments de ce style partout où l'on voulait construire "moderne"": c'est le cas par exemple au Bois-d'Oingt. Il a existé aussi une variante néo-byzantine à Fourvière ou Régnié-Durette.
Les Saint-Laurentais ont choisi le plus en vogue; le néo-gothique !
Le compte rendu de l'abbé Mure nous dit que "les travaux durèrent tout l'hiver": c'est nettement moins de temps que tout un siècle que durait, au Moyen Âge la construction d'un édifice gothique !
C'est que les méthodes de construction avaient bien changé: le pré-moulé avait remplacé l'art des tailleurs de pierres, l'esprit n'y était plus, la standardisation avait apporté à la copie une sorte de platitude terne dont souffre tous ces bâtiments du XIX° siècle.
Les archives nous ont hélas, pas laissé de traces de la construction.
Nous ne connaissons pas le nom de l'architecte, ni du maître d’œuvre, ni le coût de la construction, non plus que l'identité des donneurs d'ordre. Nous n'avons que le témoignage de la pieuse joie des paroissiens lors de la procession inaugurale en 1859. Cet attachement à leur chapelle ne s'est pas démenti jusqu'à ce jour: chaque année, au 15 août, un office religieux anime la chapelle. Tous les week-ends, in éclairage nocturne illumine le monument.
Les ex-votos
A l'intérieur de la chapelle, sur les murs latéraux, sont suspendus des tableaux, gravures, images, ouvrages de tapisserie ou broderie, inscriptions sur plaque, etc..
Il s'agit d'objets de dévotion offerts à la Vierge Marie en accomplissement d'un vœu ou en signe de reconnaissance. C'est pourquoi on les nomme "ex-voto", formule latine abrégée qui signifie justement "selon le vœu fait". Il s'agit d'une pratique très ancienne des catholiques qui a fourni beaucoup d’objets émouvants d'art populaire, souvent naïf, comme ici à Saint-Laurent.
Sources: Renée Dupoizat - Journées du patrimoine septembre 2010.
Il s'agit d'objets de dévotion offerts à la Vierge Marie en accomplissement d'un vœu ou en signe de reconnaissance. C'est pourquoi on les nomme "ex-voto", formule latine abrégée qui signifie justement "selon le vœu fait". Il s'agit d'une pratique très ancienne des catholiques qui a fourni beaucoup d’objets émouvants d'art populaire, souvent naïf, comme ici à Saint-Laurent.
Sources: Renée Dupoizat - Journées du patrimoine septembre 2010.