Saint-Laurent-du-Maroni (97320 - Guyane) Région: Guyane

En Amérique du Sud entre le Surinam et le Brésil.
Se rendre en Guyane : en avion depuis Paris (7500 Km)
Se rendre à Saint Laurent du Maroni : depuis Cayenne (260 km).
- en avion (sur réservation)
- en hélicoptère (sur réservation)
- en bateau (fleuve Maroni)
- en voiture : RN 1 (location à l'aéroport de Rochambeau)
- en taxi : RN 1 (gare des taxis de Cayenne).

Altitude 5m. Près de 20000 habitants (Saint Laurentais)
Superficie de la commune : 4830 Km2

Au début du 19ème siècle, toutes les tentatives de colonisation s'étaient soldées par des échecs et les bagnes implantés entre autres, à Cayenne et Sinnamary dans un objectif de réhabilitation par le travail n'avaient amené, en fait, aucune expansion économique. En 1848, l’esclavage fut aboli. Vers 1850, dans un objectif de développement de la colonie, le gouvernement français réorganisera le système de condamnation aux travaux forcés en le renforçant par le principe du "doublage de peines". C'est-à-dire l'obligation pour le condamné en fin de peine de rester sur place durant un temps identique à celui de sa condamnation.

Le 12 août 1857, Le commandant MELINON pour le Nord-Ouest de la Guyane, retiendra le site de la pointe Bonaparte, occupé par un village d'amérindiens Galibi. Site frontalier entre les Guyanes française et Hollandaise, d'autant plus propice aux futures activités économiques de la colonie, que la capacité du fleuve permettait la création d'un port en eaux profondes.

La cité connaîtra une expansion rapide puisqu'elle comptera plus de 10 000 habitants en 1880. L'extension territoriale, la présence de civils de plus en plus nombreux imposera la transformation de cette cité administrative en commune de plein exercice.
Saint-Laurent du Maroni dont le nom trouve ses origines à partir du patronyme du Contre-Amiral Laurent BAUDIN, gouverneur de la Guyane, accolé au nom du fleuve qui arrose la cité, sera érigée en commune pénitentiaire le 21 février 1858, et en commune de plein droit le 9 novembre 1949.

Il faudra attendre 1982, pour que, sous l'impulsion d'une nouvelle équipe municipale dynamique et attachée à la renaissance de la Commune, Saint Laurent du Maroni retrouve sa vitalité et son surnom "Le Petit Paris", en transformant en potentialités et atouts touristiques ce que les brûlures de l'histoire lui avaient légué.
(Entre 1852 et 1953, environ 70000 condamnés seront passés dans les camps implantés sur le territoire de la Commune.)
Pour plus d'informations, consultez le site Internet de Saint-Laurent-du-Maroni en cliquant ICI