Un peu d'histoire
Le village fût fondé au V° siècle par les Visigoths migrants depuis l’Italie du nord vers l’Espagne et passant par le Languedoc. De nombreux prêtres parcourraient ces terres afin d’en convertir la population. Etablie sur un territoire appartenant à l’abbaye de Psalmodi, la Communauté de Saint Laurent ne possède rien en propre jusqu’à la fin du XVIII° siècle.
Ses premiers habitants sédentaires, étaient venus s’implanter durant la première moitié du XI° siècle, appelés par les moines pour cultiver les terres. En échange de la remise des récoltes, ils avaient le droit de chasse, de pêche, de pâturage dans les marais et les herbages.
Au XVI° siècle, la vie des habitants du village se voyait directement influencée par les évènements religieux. Les guerres de religion furent particulièrement violentes dans le pays.
En 1562, les protestants devinrent majoritaires dans le village.
En 1870, le phylloxéra ravagea tout. Pour venir à bout de cette endémie, le vignoble fut entièrement replanté, avec les vignes immergées. Au début du XX° siècle, d’immenses étendues de plantations nouvelles dans la partie boisée et sablonneuse du territoire voient le jour, les dunes sont nivelées, ce qui fit entrevoir pour cette région autrefois inculte et délaissée, un avenir de grande prospérité. Aujourd’hui, beaucoup de vignes ont été arrachées, mais il existe cependant des vignobles célèbres qui donnent le fameux « Vin des Sables ».
Haut lieu de la Course Camarguaise, le village s’anime chaque semaine en saison et chaque jour de la fête votive qui a lieu la semaine après le 15 août, vous découvrirez des festivités taurines de toutes sortes : Courses de taureaux, abrivados, bandidos, ferrades et manifestations folkloriques.
La plupart des Saint-Laurentais travaillent aujourd’hui dans les grandes villes proches : Nîmes, Lunel, Montpellier, mais ils ont su conserver à leur village « une âme », une authenticité, et Saint-Laurent-d'Aigouze s’appuie sur ses traditions et ses coutumes pour mieux regarder vers l’avenir.
Li coutet negre (les nuques noires), est le surnom donné aux habitants, car la plupart des Saint-Laurentais étant paysans, ils se penchaient continuellement pour travailler la terre…
Ainsi leur nuque longtemps exposée au soleil, devenait noire.
Informations institutionnelles:
- Région : Languedoc Roussillon
- Département : Gard
- Canton : d’Aigues-Mortes
- Code Postal : 30220
- Maire : Mme Joëlle GIBELIN
- Population : 3212
- Superficie : 89,81 Km²
- Intercommunalité : Communauté de Communes Terre de Camargue
Pour se rendre à Saint-Laurent-d'Aigouze avec ViaMichelin, cliquez ICI
Ses premiers habitants sédentaires, étaient venus s’implanter durant la première moitié du XI° siècle, appelés par les moines pour cultiver les terres. En échange de la remise des récoltes, ils avaient le droit de chasse, de pêche, de pâturage dans les marais et les herbages.
Au XVI° siècle, la vie des habitants du village se voyait directement influencée par les évènements religieux. Les guerres de religion furent particulièrement violentes dans le pays.
En 1562, les protestants devinrent majoritaires dans le village.
En 1870, le phylloxéra ravagea tout. Pour venir à bout de cette endémie, le vignoble fut entièrement replanté, avec les vignes immergées. Au début du XX° siècle, d’immenses étendues de plantations nouvelles dans la partie boisée et sablonneuse du territoire voient le jour, les dunes sont nivelées, ce qui fit entrevoir pour cette région autrefois inculte et délaissée, un avenir de grande prospérité. Aujourd’hui, beaucoup de vignes ont été arrachées, mais il existe cependant des vignobles célèbres qui donnent le fameux « Vin des Sables ».
Haut lieu de la Course Camarguaise, le village s’anime chaque semaine en saison et chaque jour de la fête votive qui a lieu la semaine après le 15 août, vous découvrirez des festivités taurines de toutes sortes : Courses de taureaux, abrivados, bandidos, ferrades et manifestations folkloriques.
La plupart des Saint-Laurentais travaillent aujourd’hui dans les grandes villes proches : Nîmes, Lunel, Montpellier, mais ils ont su conserver à leur village « une âme », une authenticité, et Saint-Laurent-d'Aigouze s’appuie sur ses traditions et ses coutumes pour mieux regarder vers l’avenir.
Li coutet negre (les nuques noires), est le surnom donné aux habitants, car la plupart des Saint-Laurentais étant paysans, ils se penchaient continuellement pour travailler la terre…
Ainsi leur nuque longtemps exposée au soleil, devenait noire.
Informations institutionnelles:
- Région : Languedoc Roussillon
- Département : Gard
- Canton : d’Aigues-Mortes
- Code Postal : 30220
- Maire : Mme Joëlle GIBELIN
- Population : 3212
- Superficie : 89,81 Km²
- Intercommunalité : Communauté de Communes Terre de Camargue
Pour se rendre à Saint-Laurent-d'Aigouze avec ViaMichelin, cliquez ICI
Le patrimoine
L'église:
Victime des luttes interconfessionnelles récurrentes et des ravages du temps, sa composition actuelle résulte d’une succession de travaux échelonnés sur trois époques :
- L’abside au XVI° siècle
- Le chœur et la nef au début du XVII° siècle
- Le clocher et la sacristie fin XVII° (1693) ces deux dernier éléments furent élaborés par l’architecte Daviler.
Elle fut incendiée par les Camisards en 1703.
Aujourd’hui, des travaux de consolidation doivent être entrepris.
Du côté des arènes, on aperçoit le toril appuyé contre la sacristie. Sa construction a été confiée en 1920 au maître maçon Ludovic Trouchaud. Cette construction est unique en Europe, elle est classée aux monuments historiques.
Victime des luttes interconfessionnelles récurrentes et des ravages du temps, sa composition actuelle résulte d’une succession de travaux échelonnés sur trois époques :
- L’abside au XVI° siècle
- Le chœur et la nef au début du XVII° siècle
- Le clocher et la sacristie fin XVII° (1693) ces deux dernier éléments furent élaborés par l’architecte Daviler.
Elle fut incendiée par les Camisards en 1703.
Aujourd’hui, des travaux de consolidation doivent être entrepris.
Du côté des arènes, on aperçoit le toril appuyé contre la sacristie. Sa construction a été confiée en 1920 au maître maçon Ludovic Trouchaud. Cette construction est unique en Europe, elle est classée aux monuments historiques.
Le temple:
Destiné à remplacer un bâtiment vétuste, insuffisant pour contenir l’importante communauté protestante, le projet fut approuvé par délibération du 25 plûviose an XI, soit le 14 février 1803, confirmée le 24 janvier 1819 par une dotation publique de 25 000 francs, complétée par une importante contribution des fidèles.
Le bâtiment, a la façade néo-classique, d’un type courant dans la région, est composée d’une nef à un seul vaisseau et d’une abside semi-circulaire ouvrant par un arc en plein-cintre.
A l’extérieur, sur les façades latérales, des contreforts encadrent des baies donnant le jour à la nef.
Destiné à remplacer un bâtiment vétuste, insuffisant pour contenir l’importante communauté protestante, le projet fut approuvé par délibération du 25 plûviose an XI, soit le 14 février 1803, confirmée le 24 janvier 1819 par une dotation publique de 25 000 francs, complétée par une importante contribution des fidèles.
Le bâtiment, a la façade néo-classique, d’un type courant dans la région, est composée d’une nef à un seul vaisseau et d’une abside semi-circulaire ouvrant par un arc en plein-cintre.
A l’extérieur, sur les façades latérales, des contreforts encadrent des baies donnant le jour à la nef.
La tour Carbonnière:
A 6km de Saint-Laurent-d'Aigouze, sur l’ancienne route d’Aigues-Mortes, surgit au milieu des marais une imposante Tour carrée, construite selon la volonté du roi Louis IX Saint Louis, en même temps que les remparts d’Aigues-Mortes.
Au XIII° siècle cette Tour était un avant poste de la Tour de Constance. Comme l’atteste l’intense activité de la cheminée du 1er étage une garnison y était postée en permanence et les soldats de guet pouvaient surveiller ainsi l’arrivée de l’envahisseur.
Cette Tour était l’unique chemin terrestre pour se rendre à la cité d’Aigues-Mortes et aux salins. Les abbés de Psalmodi, une importante abbaye toute proche, propriétaires des lieux, avaient institué le paiement d’une taxe « l’octroi » qui consistait à payer pour traverser la Tour.
L’architecture du rez-de-chaussée et des deux salles présente de belles croisées d’ogives.
Aujourd’hui les abbés de Psalmodi seraient surpris de la destinée de la Tour devenue un observatoire avec une vue imprenable sur toute la région : du Mont Ventoux au Pic-Saint-Loup. Ce havre de paix est devenu le royaume des aigrettes garzettes, hérons cendrés, poules d’eau, ragondins et bien d’autres espèces d’oiseaux et de mammifères. Ici, paissent tranquillement les chevaux et les taureaux de camargue.
A 6km de Saint-Laurent-d'Aigouze, sur l’ancienne route d’Aigues-Mortes, surgit au milieu des marais une imposante Tour carrée, construite selon la volonté du roi Louis IX Saint Louis, en même temps que les remparts d’Aigues-Mortes.
Au XIII° siècle cette Tour était un avant poste de la Tour de Constance. Comme l’atteste l’intense activité de la cheminée du 1er étage une garnison y était postée en permanence et les soldats de guet pouvaient surveiller ainsi l’arrivée de l’envahisseur.
Cette Tour était l’unique chemin terrestre pour se rendre à la cité d’Aigues-Mortes et aux salins. Les abbés de Psalmodi, une importante abbaye toute proche, propriétaires des lieux, avaient institué le paiement d’une taxe « l’octroi » qui consistait à payer pour traverser la Tour.
L’architecture du rez-de-chaussée et des deux salles présente de belles croisées d’ogives.
Aujourd’hui les abbés de Psalmodi seraient surpris de la destinée de la Tour devenue un observatoire avec une vue imprenable sur toute la région : du Mont Ventoux au Pic-Saint-Loup. Ce havre de paix est devenu le royaume des aigrettes garzettes, hérons cendrés, poules d’eau, ragondins et bien d’autres espèces d’oiseaux et de mammifères. Ici, paissent tranquillement les chevaux et les taureaux de camargue.
Le fort de Peccais:
Situé à quelques lieux d’Aigues-Mortes mais sur le territoire de la commune de Saint-Laurent-d’Aigouze, le fort est un endroit chargé d’histoire.
Selon la légende, le nom de Peccais, viendrait de Peccatius, ingénieur romain inventeur des premières techniques d’exploitation du sel.
Au cours des deux derniers millénaires, des quantités phénoménales de sel ont été récoltées à Peccais puis dans d’autres salins plus près de la ville.
C’est en 1598 que fur construit le célèbre fort de Peccais afin de protéger les salines et les canaux où l’on transportait le sel si précieux.
Il a aussi servi pour lutter contre les pirates venus de la mer pour piller la Camargue. De nombreux combats ont eu lieu pour s’emparer du fort, surtout à l’époque des guerres de religion. Il fut reconstruit dans les années 1630 puis agrandi. Il ressemble aux fortifications de Vauban.
Situé à quelques lieux d’Aigues-Mortes mais sur le territoire de la commune de Saint-Laurent-d’Aigouze, le fort est un endroit chargé d’histoire.
Selon la légende, le nom de Peccais, viendrait de Peccatius, ingénieur romain inventeur des premières techniques d’exploitation du sel.
Au cours des deux derniers millénaires, des quantités phénoménales de sel ont été récoltées à Peccais puis dans d’autres salins plus près de la ville.
C’est en 1598 que fur construit le célèbre fort de Peccais afin de protéger les salines et les canaux où l’on transportait le sel si précieux.
Il a aussi servi pour lutter contre les pirates venus de la mer pour piller la Camargue. De nombreux combats ont eu lieu pour s’emparer du fort, surtout à l’époque des guerres de religion. Il fut reconstruit dans les années 1630 puis agrandi. Il ressemble aux fortifications de Vauban.
Traditions taurines
La course camargaise
C’est un sport dans lequel les raseteurs (hommes habillés de blanc) affrontent un taureau (cocardier). A l’aide d’un crochet, il doit le dépouiller des attributs (cocarde, glands et ficelles) attachés à ses cornes. Chaque attribut décroché est récompensé par une prime. Contrairement à la corrida, le taureau n’est pas mis à mort et reste le véritable héros de ce jeu. A leur mort naturelle, les grands cocardiers, à qui l’on voue un véritable culte, sont enterrés comme les hommes.
Pour comprendre la course camarguaise, cliquez ICI
C’est un sport dans lequel les raseteurs (hommes habillés de blanc) affrontent un taureau (cocardier). A l’aide d’un crochet, il doit le dépouiller des attributs (cocarde, glands et ficelles) attachés à ses cornes. Chaque attribut décroché est récompensé par une prime. Contrairement à la corrida, le taureau n’est pas mis à mort et reste le véritable héros de ce jeu. A leur mort naturelle, les grands cocardiers, à qui l’on voue un véritable culte, sont enterrés comme les hommes.
Pour comprendre la course camarguaise, cliquez ICI
Le raseteur © photo Yvan Marcou
L'abrivado
L’abrivado ou l’arrivée est le déplacement des taureaux des près jusqu’aux arènes. Encadrés par les gardians, Les taureaux sont lâchés dans les rues du village pour atteindre les arènes.
L'encierro © photo Yvan Marcou
LA BANDIDO
La bandido est le retour des taureaux des arènes au près, en fin d’après midi, après la course.
L’ENCIERRO
Divertissement taurin où des taureaux emboulés sont lâchés dans un périmètre barricadé à travers les rues d’un village.
LA FETE DE SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE
Elle commence chaque année le premier dimanche après le 15 août et dure 12 jours. Cette fête est une des plus réputées de la région car Saint-Laurent-d’Aigouze reste le village garant des traditions camarguaises.
TORIL
Lieu des arènes où l’on enferme les taureaux avant la course. Il possède une double entrée-sortie : une sur la piste, l’autre sur l’embarcadère. A Saint Laurent d’Aigouze, le toril est classé aux monuments historiques car il est adossé à la sacristie de l’Eglise.
TAUREAU JEUNE
Taureau qui est déjà sorti en piste mais peu souvent et qui doit se confirmer. Il est âgé au maximum de 5 à 6 ans.
TAUREAU NEUF
Taureau qui n’est jamais sorti en piste.
TORO-PISCINE
Divertissement comique taurin où la jeunesse peut s’amuser avec une vachette.
La bandido est le retour des taureaux des arènes au près, en fin d’après midi, après la course.
L’ENCIERRO
Divertissement taurin où des taureaux emboulés sont lâchés dans un périmètre barricadé à travers les rues d’un village.
LA FETE DE SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE
Elle commence chaque année le premier dimanche après le 15 août et dure 12 jours. Cette fête est une des plus réputées de la région car Saint-Laurent-d’Aigouze reste le village garant des traditions camarguaises.
TORIL
Lieu des arènes où l’on enferme les taureaux avant la course. Il possède une double entrée-sortie : une sur la piste, l’autre sur l’embarcadère. A Saint Laurent d’Aigouze, le toril est classé aux monuments historiques car il est adossé à la sacristie de l’Eglise.
TAUREAU JEUNE
Taureau qui est déjà sorti en piste mais peu souvent et qui doit se confirmer. Il est âgé au maximum de 5 à 6 ans.
TAUREAU NEUF
Taureau qui n’est jamais sorti en piste.
TORO-PISCINE
Divertissement comique taurin où la jeunesse peut s’amuser avec une vachette.