Un peu d'histoire, de géographie et d'économie locale.
L’église de Saint-Laurent-sur-Mer - XIIIe - XIXe siècle.
(Souces: Saint-Laurent-sur-mer - Histoire d'un village - Raymond Daniel et Marie-France Benoist - Editions - Cahiers du Temps)
Saint-Laurent-sur-Mer est un charmant petit village de Normandie, dans le Calvados, situé sur le canton et dans la Communauté de Communes de Trévières en bordure du littoral à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Bayeux, capitale de ce beau pays du Bessin. Il compte 250 habitants qui sont multipliés par quatre pendant la période estivale.
A l'aube de la modernité.
Après la dislocation de la Gaule romaine, on assiste à un essor des monastères dans toute cette région au Xe et XIe siècles, dont l'abbaye de Cerisy, alors que le village est connu sous le nom de Sanctus Laurentius supra mare. Son histoire subira les effets de la guerre de Cent Ans qui sévira jusqu'au milieu du XVe siècle. Quelques ruines du château construit par Auvray le Géant subsistaient il y encore quelques années près de la mairie. Elles témoignaient de l'utilité des places fortes construites sous la période de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, qui s'en était allé conquérir l'Angleterre en 1066.
Successivement, les seigneurs de Saint-Laurent dotèrent les lieux de bâtiments monumentaux et de richesse dont il reste quelques vestiges et surtout pour l'un d'eux, du retour d'une expédition militaire en Espagne, l'introduction d'une variété de pommiers qui va s'adapter parfaitement au terroir, et lui donner une boisson typiquement régionale : le cidre.
La Révolution sonne le glas des relations privilégiées avec l'abbaye de Cérisy et l'église avec le presbytère sont vendus.
La fin du XIXe siècle et les premières années du XXe siècle seront une période charnière dans l'évolution de la région et de Saint-Laurent en particulier. Les recommandations du corps médical qui confortent les bienfaits des séjours au bord de la mer et son air iodé font de la grande plage de Saint-Laurent, avec son sable fin, une destination appréciée à caractère familial qui lui donnera depuis une vocation de station balnéaire.
C'est essor prend naissance dès le Second Empire, car la côte normande attire de plus en plus de Parisiens aisés et le développement des moyens de communication va favoriser l'évolution du phénomène. Dès 1848, le Calvados entreprend de s'équiper d'un réseau assez dense de petites voies ferrées, dont le village qui sera relié directement à Trévières, le chef-lieu du canton. Les promoteurs immobiliers suivent le mouvement, et l'on voit fleurir des sociétés foncières qui participent à la promotion du bord de mer, offrant aux riches familles parisiennes la possibilité de construire d'imposantes et luxueuses villas, comme l'ouverture d'hôtels et de pensions de familles ouvrant déjà la voie à une destination touristique prisée.
Saint-Laurent-sur-Mer est un charmant petit village de Normandie, dans le Calvados, situé sur le canton et dans la Communauté de Communes de Trévières en bordure du littoral à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Bayeux, capitale de ce beau pays du Bessin. Il compte 250 habitants qui sont multipliés par quatre pendant la période estivale.
A l'aube de la modernité.
Après la dislocation de la Gaule romaine, on assiste à un essor des monastères dans toute cette région au Xe et XIe siècles, dont l'abbaye de Cerisy, alors que le village est connu sous le nom de Sanctus Laurentius supra mare. Son histoire subira les effets de la guerre de Cent Ans qui sévira jusqu'au milieu du XVe siècle. Quelques ruines du château construit par Auvray le Géant subsistaient il y encore quelques années près de la mairie. Elles témoignaient de l'utilité des places fortes construites sous la période de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, qui s'en était allé conquérir l'Angleterre en 1066.
Successivement, les seigneurs de Saint-Laurent dotèrent les lieux de bâtiments monumentaux et de richesse dont il reste quelques vestiges et surtout pour l'un d'eux, du retour d'une expédition militaire en Espagne, l'introduction d'une variété de pommiers qui va s'adapter parfaitement au terroir, et lui donner une boisson typiquement régionale : le cidre.
La Révolution sonne le glas des relations privilégiées avec l'abbaye de Cérisy et l'église avec le presbytère sont vendus.
La fin du XIXe siècle et les premières années du XXe siècle seront une période charnière dans l'évolution de la région et de Saint-Laurent en particulier. Les recommandations du corps médical qui confortent les bienfaits des séjours au bord de la mer et son air iodé font de la grande plage de Saint-Laurent, avec son sable fin, une destination appréciée à caractère familial qui lui donnera depuis une vocation de station balnéaire.
C'est essor prend naissance dès le Second Empire, car la côte normande attire de plus en plus de Parisiens aisés et le développement des moyens de communication va favoriser l'évolution du phénomène. Dès 1848, le Calvados entreprend de s'équiper d'un réseau assez dense de petites voies ferrées, dont le village qui sera relié directement à Trévières, le chef-lieu du canton. Les promoteurs immobiliers suivent le mouvement, et l'on voit fleurir des sociétés foncières qui participent à la promotion du bord de mer, offrant aux riches familles parisiennes la possibilité de construire d'imposantes et luxueuses villas, comme l'ouverture d'hôtels et de pensions de familles ouvrant déjà la voie à une destination touristique prisée.
Le premier choc et le sursaut.
Simultanément, le développement des transports transforme l'économie vivrière locale qui s'oriente vers une agriculture modifiant le paysage en de grandes parcelles d'herbages, car comme le climat du Bessin est particulièrement favorable à l'élevage, beurres, fromages et viandes de la région acquièrent très vite une grande renommée, et la demande et les besoins des grandes villes devient de plus en plus important.
Dans les années 1900, les marchés se tiennent plusieurs fois dans la semaine offrant, poissons, volailles, œufs, lapins, bovins et petits porcs, mais surtout des produits laitiers dont le fameux beurre de Normandie.
La première guerre mondiale donne un coup d'arrêt brutal à ces activités, car les hommes mobilisés sont engagés dans les combats laissant aux femmes la lourde charge des travaux des champs. Et le 11 novembre 1918, le bilan économique est lourd, mais surtout sur le plan humain avec douze des fils de Saint-Laurent, morts pour la France.
Après la grande guerre, le village reprend vie petit à petit, les fermes retrouvent leur rythme et les vacanciers reviennent, mais il faut du temps pour que tout rentre dans l'ordre.
La station balnéaire retrouve ses activités. Mais ce qui caractérise de façon spectaculaire le renouveau de Saint-Laurent Plage d'Or ce sont les nouveaux aménagements de nombreuses villas, surtout dans la période 1920 et 1930. D'autre part, l'essor de l'hôtellerie et des commerces, amplifiés par l'arrivée de l'automobile et les transports collectifs, surtout en période estivale, relancent l'économie locale : «Le 12 juin 1920, le conseil municipal décide d'établir une taxe de stationnement de 1 franc par voiture à cheval et de 2 francs par automobile entre le 1er juillet et le 30 septembre, sur tous les chemins communaux aboutissant à la mer. »
Dans les années 1900, les marchés se tiennent plusieurs fois dans la semaine offrant, poissons, volailles, œufs, lapins, bovins et petits porcs, mais surtout des produits laitiers dont le fameux beurre de Normandie.
La première guerre mondiale donne un coup d'arrêt brutal à ces activités, car les hommes mobilisés sont engagés dans les combats laissant aux femmes la lourde charge des travaux des champs. Et le 11 novembre 1918, le bilan économique est lourd, mais surtout sur le plan humain avec douze des fils de Saint-Laurent, morts pour la France.
Après la grande guerre, le village reprend vie petit à petit, les fermes retrouvent leur rythme et les vacanciers reviennent, mais il faut du temps pour que tout rentre dans l'ordre.
La station balnéaire retrouve ses activités. Mais ce qui caractérise de façon spectaculaire le renouveau de Saint-Laurent Plage d'Or ce sont les nouveaux aménagements de nombreuses villas, surtout dans la période 1920 et 1930. D'autre part, l'essor de l'hôtellerie et des commerces, amplifiés par l'arrivée de l'automobile et les transports collectifs, surtout en période estivale, relancent l'économie locale : «Le 12 juin 1920, le conseil municipal décide d'établir une taxe de stationnement de 1 franc par voiture à cheval et de 2 francs par automobile entre le 1er juillet et le 30 septembre, sur tous les chemins communaux aboutissant à la mer. »
La Seconde Guerre mondiale.
Les plages du débarquement le 6 juin 1944.
L'été 1939 est le dernier été de baignades qui se veulent insouciantes et joyeuses, mais chacun sait que le conflit est inéluctable. La France s'engage dans la guerre le 3 septembre. Le 10 mai 1940 les Allemands pénètrent en Belgique puis en France, dès le 19 juin ils occupent Saint-Laurent, et les premiers réfugiés venant de l'Est, du Nord et de Paris affluent. Le village est transformé en défenses côtières avec les champs et les bords de mer truffés de mines, interdisant tout mouvement. De 1942 à 1944, sur ordre de Rommel, les Allemands dynamitent les villas du bord de mer permettant ainsi de dégager la visibilité des champs de tir en cas d'attaques.
Le petit matin du 6 juin 1940, le village entre dans la tourmente, car il se trouve dans l'axe principal de la gigantesque armada dont les premières vagues d'assaut vont aborder le rivage. La plage qui porte le nom de code OMAHA BEACH, comme UTAH à l'ouest et GOLD - JUNO et SWORD à l'est seront le théâtre de la plus grande opération amphibie de tous les temps : le débarquement alliés. C'est là que les Américains débarquèrent dans les pires conditions : le bilan fut catastrophique «Bloody Omaha» avec plus de 3000 pertes humaines, symbole du prix à payer pour notre liberté. Aujourd'hui de nombreux vestiges, monuments, plaques, musées... témoignent et évoquent ces évènements tragiques et glorieux.
C'est là que se situe le kilomètre zéro de cette grande expédition qui va libérer l'Europe, et au moment de l'arrêt définitif de l'utilisation de la plage à la mi-novembre, ce sont plus de 260 000 hommes et 40 000 véhicules qui auront été débarqués.
Quand les Américains quittent Saint-Laurent en décembre 1944, le village semble tout à coup bien vide, et il fallait faire le constat des destructions. De nombreuses maisons ont été touchées par des bombes ou des obus. Les champs, les prés et les jardins sont truffés de trous, et les mines sont encore en grande quantité. Toute la zone maritime et une grande partie de la plage sont encombrées d'épaves et de vestiges de toutes sortes.
Le petit matin du 6 juin 1940, le village entre dans la tourmente, car il se trouve dans l'axe principal de la gigantesque armada dont les premières vagues d'assaut vont aborder le rivage. La plage qui porte le nom de code OMAHA BEACH, comme UTAH à l'ouest et GOLD - JUNO et SWORD à l'est seront le théâtre de la plus grande opération amphibie de tous les temps : le débarquement alliés. C'est là que les Américains débarquèrent dans les pires conditions : le bilan fut catastrophique «Bloody Omaha» avec plus de 3000 pertes humaines, symbole du prix à payer pour notre liberté. Aujourd'hui de nombreux vestiges, monuments, plaques, musées... témoignent et évoquent ces évènements tragiques et glorieux.
C'est là que se situe le kilomètre zéro de cette grande expédition qui va libérer l'Europe, et au moment de l'arrêt définitif de l'utilisation de la plage à la mi-novembre, ce sont plus de 260 000 hommes et 40 000 véhicules qui auront été débarqués.
Quand les Américains quittent Saint-Laurent en décembre 1944, le village semble tout à coup bien vide, et il fallait faire le constat des destructions. De nombreuses maisons ont été touchées par des bombes ou des obus. Les champs, les prés et les jardins sont truffés de trous, et les mines sont encore en grande quantité. Toute la zone maritime et une grande partie de la plage sont encombrées d'épaves et de vestiges de toutes sortes.
Omaha Beach - un devoir de mémoire.
Les travaux de déblaiement et de reconstruction se poursuivent pendant de nombreuses années créant des activités pour la population locale embauchée par les entreprises spécialisées, dont en particulier celles de ferraillages, relançant l'activité de tout un secteur. Le village en profite pour moderniser les lieux y compris l'agriculture, qui s'engage sur de nouvelles productions avec le maïs. Le cidre et ses produits dérivés comme le calvados, le pommeau de Normandie et le jus de pomme complètent la panoplie de ce renouveau économique.
Aujourd'hui, cette petite station balnéaire familiale revêt un caractère de calme et de tranquillité avec le bourg installé sur le plateau. Une petite vallée verdoyante ondule vers une vaste plage de sable très fin qui accueille dès les beaux jours de nombreux touristes qui apprécient la beauté d'un site resté encore naturel et sauvage par endroit (protégé par le « Conservatoire du Littoral ») ; depuis le 23 août 2006, le site d'Omaha Beach est classé «Grand site national».
Mais, au milieu de cette quiétude, l'émergence du devoir de Mémoire est bien présente. Les monuments érigés dans la commune sont les témoins de la reconnaissance de la population et du remerciement éternel de la France aux alliés, avec les cérémonies commémoratives qui tous les ans marquent l'anniversaire du D. Day.
Ainsi, à l'occasion du 50e anniversaire, le 6 juin 1994, Saint-Laurent s'est trouvé au centre du monde, car le village avait été choisi pour être le lieu de la cérémonie internationale. A cette occasion, 6 000 vétérans sont revenus en souvenir de leurs camarades tombés sur cette plage, et les dix-huit chefs d'Etat et de Gouvernement présents se sont inclinés devant eux.
Le 60e anniversaire ne fut pas moins émouvant, et le site d'Omaha Beach retrouvait de nombreux vétérans dont le franco-américain Bernard Dargols, qui avait ému l'assistance à l'occasion de la conférence organisée à l'occasion du 8e Rassemblement de Saint-Laurent-de-Cuves. Voir l'article. Ce fut aussi l'occasion d'inaugurer un nouveau monument qui trône depuis sur la grande plage de Saint-Laurent. Ce dernier offert à la commune par M. et Mme. Jean-Paul Delorme est l'œuvre de Anilore Banaon pour rendre hommage au courage de ces hommes. Il est constitué par trois sculptures d'acier monumentales représentant «Les Braves» :
Le court séjour du Conseil d'Administration s'est achevé par la visite émouvante du Cimetière et du Mémorial Américain de Normandie de Colleville-sur-Mer où reposent pour l'éternité, face à la plage qui les a vus tomber, 9 387 américains qui se sont sacrifiés ce 6 juin 1944. La découverte du musée mémorial d'Omaha Beach de Saint-Laurent-sur-Mer, sous la conduite de Madame Catherine Chartier, maire de la commune et co-créatrice de ce site site Internet du musée, clôturait la journée en gravant dans la mémoire du groupe le souvenir d'une population particulièrement accueillante et celui d'un beau village de Normandie qui s'est trouvé brutalement sur la route de l'Histoire de la France, de l'Europe et du Monde.
Le président et les membres du Conseil d'Administration adressent leurs plus sincères remerciements à Madame Catherine Chartier et à son conseil municipal, pour l'organisation de ce séjour studieux, imprégné d'émotions et de sentiments respectueux pour cette terre, point de départ de la route de la Liberté.
Aujourd'hui, cette petite station balnéaire familiale revêt un caractère de calme et de tranquillité avec le bourg installé sur le plateau. Une petite vallée verdoyante ondule vers une vaste plage de sable très fin qui accueille dès les beaux jours de nombreux touristes qui apprécient la beauté d'un site resté encore naturel et sauvage par endroit (protégé par le « Conservatoire du Littoral ») ; depuis le 23 août 2006, le site d'Omaha Beach est classé «Grand site national».
Mais, au milieu de cette quiétude, l'émergence du devoir de Mémoire est bien présente. Les monuments érigés dans la commune sont les témoins de la reconnaissance de la population et du remerciement éternel de la France aux alliés, avec les cérémonies commémoratives qui tous les ans marquent l'anniversaire du D. Day.
Ainsi, à l'occasion du 50e anniversaire, le 6 juin 1994, Saint-Laurent s'est trouvé au centre du monde, car le village avait été choisi pour être le lieu de la cérémonie internationale. A cette occasion, 6 000 vétérans sont revenus en souvenir de leurs camarades tombés sur cette plage, et les dix-huit chefs d'Etat et de Gouvernement présents se sont inclinés devant eux.
Le 60e anniversaire ne fut pas moins émouvant, et le site d'Omaha Beach retrouvait de nombreux vétérans dont le franco-américain Bernard Dargols, qui avait ému l'assistance à l'occasion de la conférence organisée à l'occasion du 8e Rassemblement de Saint-Laurent-de-Cuves. Voir l'article. Ce fut aussi l'occasion d'inaugurer un nouveau monument qui trône depuis sur la grande plage de Saint-Laurent. Ce dernier offert à la commune par M. et Mme. Jean-Paul Delorme est l'œuvre de Anilore Banaon pour rendre hommage au courage de ces hommes. Il est constitué par trois sculptures d'acier monumentales représentant «Les Braves» :
Le court séjour du Conseil d'Administration s'est achevé par la visite émouvante du Cimetière et du Mémorial Américain de Normandie de Colleville-sur-Mer où reposent pour l'éternité, face à la plage qui les a vus tomber, 9 387 américains qui se sont sacrifiés ce 6 juin 1944. La découverte du musée mémorial d'Omaha Beach de Saint-Laurent-sur-Mer, sous la conduite de Madame Catherine Chartier, maire de la commune et co-créatrice de ce site site Internet du musée, clôturait la journée en gravant dans la mémoire du groupe le souvenir d'une population particulièrement accueillante et celui d'un beau village de Normandie qui s'est trouvé brutalement sur la route de l'Histoire de la France, de l'Europe et du Monde.
Le président et les membres du Conseil d'Administration adressent leurs plus sincères remerciements à Madame Catherine Chartier et à son conseil municipal, pour l'organisation de ce séjour studieux, imprégné d'émotions et de sentiments respectueux pour cette terre, point de départ de la route de la Liberté.
Sur la plage du débarquement trois monumentales sculptures d'acier représentent « Les Braves » :
- Les Ailes de l'Espoir - Pour que le soufle qui a porté ces hommes le 6 juin 1944 continue de nous inspirer en nous rappelant qu'ensemble, il est toujours possible de changer l'avenir.
- Debout, la Liberté - Pour que l'exemple de ceux qui se sont dressés contre la barbarie nous aide à nous tenir debout face à toutes les formes d'inhumanité.
- Les Ailes de la Fraternité - Pour que cet élan de fraternité nous rappelle toujours notre responsabilité envers l'Autre comme envers nous-même.
- Les Ailes de l'Espoir - Pour que le soufle qui a porté ces hommes le 6 juin 1944 continue de nous inspirer en nous rappelant qu'ensemble, il est toujours possible de changer l'avenir.
- Debout, la Liberté - Pour que l'exemple de ceux qui se sont dressés contre la barbarie nous aide à nous tenir debout face à toutes les formes d'inhumanité.
- Les Ailes de la Fraternité - Pour que cet élan de fraternité nous rappelle toujours notre responsabilité envers l'Autre comme envers nous-même.
Au tour de Mme. Catherine Chartier, maire de Saint-Laurent-sur-Mer, le Conseil municipal et le Conseil d'administration de l’Association Nationale des Saint-Laurent de France.